mercredi 7 mai 2025

René Chatelain (1921-1945)

C’est en tournant les pages du registre d’état civil de l’année 1921 pour le village de Corny que l’on découvre un acte de naissance marqué de la mention suivante :  

Mort pour la France le
25 septembre 1945 à  
Fraulautern (Allemagne)

Cette mention apparaît sur l’acte de naissance de René Chatelain, que nous allons évoquer dans cet article, à la veille des commémorations des 80 ans de l’armistice du 8 mai 1945.

René Marcel Jules Chatelain est né le 10 juillet 1921 à Corny, hameau de Frenelles, de Roger René Chatelain, né à Poissy en 1897 et de Madeleine Plaisant née à Corny en 1902. Madeleine Plaisant nous est connue par une carte postale évoquée dans cet article : elle est l’une des trois filles Plaisant photographiées dans plusieurs endroits du village par Alphonse Lavergne de Vernon pour ses éditions de cartes postales au début du XXe siècle.  

Si René Chatelain est bien né à Corny, il est très probable qu’il n’y ait pas vécu très longtemps. Né en juillet 1921, il n’apparaît pas dans le recensement de Corny de 1921 où ses deux parents sont listés seuls au hameau de Frenelles. En consultant le recensement de Gisors de 1936 où la famille finira par s’installer, on peut suivre en partie ses mouvements dans les années 1920, sans doute au gré des emplois proposés au père de Réné, Roger Chatelain, signalé dans les recensements comme journalier, maçon puis ouvrier des Ponts et Chaussées.  

Ainsi après René, 3 autres enfants naissent : Jeanine en 1924 à Pont-Audemer, Serge à Boisemont en 1931 (on retrouve en effet Madeleine Plaisant avec ses enfants mais sans son époux chez ses parents Jules et Berthe Plaisant sur le recensement de Boisemont de 1931) et Jack à Louviers en 1933.   

Les archives militaires au Service Historique de la Défense (SHD) de Caen conservent un “dossier de décès”, qui contient entre autres documents le compte rendu des circonstances du décès de René Chatelain rédigé par l’un des soldats qui l’accompagnait sur cette mission, à Fraulautern, petite commune située à quelques kilomètres de Sarrebruck, près de la frontière franco-allemande :

@ Service Historique de la Défense, cote 21P 43052

 

René Chatelain était un jeune Sergent engagé au 1er Régiment d’Infanterie pour réaliser des opérations de déminage depuis octobre 1944. Il n’en était pas à son premier engagement pour la libération du pays, et les archives conservées au SHD de Vincennes nous en disent un peu plus sur ses années de guerre. On trouve en particulier ce formulaire de demande de citation militaire rédigé par ses supérieurs :

@ Service Historique de la Défense, cote 16P 123480

 

René Chatelain épouse le 13 avril 1943 Armandine Danieau au Perrier, en Vendée. C'est ce dernier lieu de résidence au moment de son incorporation qui fut pris en compte par les autorités militaires et c’est donc sur le monument aux Morts de cette petite commune qu'est gravé le nom de René Chatelain. On le retrouve aussi sur le monument aux morts de Gisors, où ses parents, on l'a vu, étaient établis, au milieu des noms des soldats morts entre 1939 et 1945.

Dans la tombe familiale de la famille Chatelain au cimetière de Gisors sont enterrés la mère de René, Madeleine Plaisant, morte en 1939, son père Roger Chatelain, mort en 1987, et sa 2e épouse Lucie Tassus morte en 1961. La pierre tombale, sans doute refaite dans les années 1980, porte la mention “René Chatelain, Mort pour la France”, ainsi qu’une plaque avec la mention “Regrets” en vis à vis de cette photographie du jeune homme : 

Près de 80 ans après sa disparition, rendons-lui hommage ici. 

 


Au fur et à mesure de la libération des territoires du joug nazi, le déminage occupa de nombreux soldats alliés et prisonniers allemands de 1945 jusqu'à la fin de l'année 1947. "Il y eût au moins 1 800 démineurs morts parmi les Allemands et 500 du côté français. Le nombre de blessés est difficile à évaluer, alors que les séquelles des blessures étaient très invalidantes (membres arrachés). " (source : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-deminage-de-la-france-apres-1945)
 

samedi 3 mai 2025

Actualités de l'association

L'assemblée générale de l'association s'est tenue le samedi 26 avril dans l'église. 

Vous pouvez prendre connaissance de son compte-rendu ici

Parmi les projets fédérateurs de l'année 2025, outre les désormais traditionnels concerts, nous allons voir aboutir les nombreuses démarches menées ces dernières années visant à restaurer le mobilier de notre église.

Le lancement officiel de la campagne d'appels aux dons est fixé au vendredi 9 mai à 17h30. Vous êtes tous et toutes, pour qui cette église et son patrimoine comptent, convié.e.s à ce moment convivial de mobilisation générale pour notre patrimoine ! 


Parmi les objets de mobilier concernés par cette campagne de restauration, deux ne sont pas classés et ne feront l'objet d'aucune subvention. Il s'agit du dais peint au-dessus de la niche de la Sainte-Trinité, et du Christ en poutre gloire, au dessus de l'entrée du Choeur (voir cet article). 

 

Nous vous invitons à vous rendre sur la page de l'appel aux dons pour financer notre projet : https://www.fondation-patrimoine.org/faire-un-don/eglise-de-la-Ste-Trinite-de-corny

Merci de votre soutien et de votre générosité !

lundi 27 janvier 2025

L'Eglise de Corny éclairée en rouge en janvier

Dans le cadre de la semaine pour l’unité des chrétiens, des membres des communautés catholique et évangélique locales étaient accueillis par l’église « Sel et lumière » de Corny le vendredi 24 janvier. 

église de corny éclairée la nuit en rouge janvier 2025
(c) Photo Bruno Valentin

Les nombreuses personnes présentes ont pu entendre un témoignage très documenté sur les persécutions de plus en plus graves et nombreuses dont souffrent des chrétiens du monde entier. A l'issue de cette rencontre, l’église de Corny a été éclairée en rouge pendant tout le week-end.

Cette action fait suite à une semaine de mobilisation organisée en novembre dernier par l'association pour l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED). Cette association a pour mission de sensibiliser sur la persécution que peuvent vivre les chrétiens dans certaines régions du monde. En signe de solidarité, de nombreux édifices religieux avaient été éclairés en rouge entre le 17 et le 22 novembre ; ce fut le cas à Paris pour la Cathédrale Notre Dame ainsi que pour la Basilique du Sacré Coeur.

dimanche 29 décembre 2024

Une nouvelle crèche à Corny

crèche église de corny par gérard gerber sculpteur

Mercredi 18 décembre, des paroissiens de Corny et alentours se sont retrouvés pour un moment de recueillement suivi de la bénédiction de la nouvelle crèche de l'église par le père Michel Louya. La cérémonie s'est terminée par un vin chaud accompagné de quelques pâtisseries confectionnées par des habitants du village. 

Créche église de Corny Père Michel Louya

Cette crèche est exposée pour la première fois dans l'église ; elle a été installée dans l'étable en bois confectionnée par Bruno Valentin il y a quelques années, et placée sur le retable latéral nord. Tous ses personnages ont été sculptés par Gérard Gerber, sculpteur amateur vivant en Alsace. Gérard Gerber a du interrompre son activité professionnelle suite à des problèmes de santé et a d'abord sculpté des jouets pour ses petits enfants pour s'occuper. 



Puis il s'est orienté vers les personnages et sujets de crèche qu'il offre chaque année à une association ou un EHPAD. L'une des membres de l'AALEC, Odile Devenyns, ayant eu connaissance de cette démarche sur Internet a porté sa candidature au nom de l'association. 

Gérard Gerber et son épouse à Corny en juin 2024

C'est ainsi que Gérard Gerber et son épouse sont venus en personnes en juin 2024 nous apporter une magnifique crèche constituée de 25 pièces sculptées en bois de tilleul et, cadeau supplémentaire, une superbe piéta qui a trouvé sa place sur le mur nord de l'église. Cette crèche est la septième confectionnée et offerte par Monsieur Gerber. 

Nous lui adressons un immense merci pour cette belle et généreuse initiative. 

Eglise de corny Piéta par Gérard Gerber sculpteur

Une messe de l’Épiphanie sera célébrée dans l'église de Corny le 4 janvier à 18h30 et la crèche restera visible tout le mois.


dimanche 1 décembre 2024

Concert de Noël

... Et avec Noël, c'est le retour cette année du concert dans l'église de Corny, avec un ensemble de Gospel, Sister Nat en trio, avec un riche programme des plus beaux chants du Gospel traditionnel.


Ci-dessous quelques photos du concert :

(C) photographies de Pascal Bernard

lundi 9 septembre 2024

Journées européennes du Patrimoine 2024

Les prochaines Journées européennes du Patrimoine auront lieu cette année les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024. 

A cette occasion, l'Association pour l'Animation de l'Église de Corny (AALEC) a le plaisir de vous inviter à un nouveau concert de musique baroque, interprété par l'ensemble musical Oblivion Soave

Utilisant des instruments anciens, cet ensemble talentueux vous transportera dans l'univers des compositeurs baroques en interprétant un programme riche et varié, comprenant des œuvres de Scarlatti, Sammartini, Haendel, Purcell, et bien d'autres...

affiche concert 22 septembre 2024 oblivion soave
L'église sera ouverte dès 14h00 pour une visite libre ou guidée. Nous espérons que, cette année encore, vous serez nombreux et nombreuses à nous rejoindre !
 

jeudi 29 août 2024

Il y a 80 ans...

 

Humber MK (équipage 3 hommes) de la 15ème division d'infanterie écossaise.
Photographie Jean Gaspoz

 

... le 29 août 1944, sous une pluie battante, le village de Corny accueillait ses libérateurs d'abord sur la route de Fresne, par un convoi arrivant de Muids, qui rejoignit bientôt un autre convoi arrivant des Andelys par la RD 316. 

Alors que l'Impartial a sorti vendredi 23 août 2024 un numéro spécial avec de nombreux et émouvants témoignages sur la libération de notre région, l'AALEC avait choisi le 18 mai et la manifestation "Pierres en lumière" pour commémorer ce moment important de l'histoire de notre village. 

L'exposition "Un village dans la guerre" présentée à cette occasion dans l'église avait consacré un panneau à l'un de nos témoins, Jean Erisay (1932-2021) qui avait tant œuvré pour la mémoire de ces événements. 

Retrouvez ici ce panneau. 

dimanche 23 juin 2024

A la recherche de Gaston Dubort à Frenelles-Boisemont

Les archives de la mairie de Corny sont riches en documents de toute sorte, témoignant de la vie du village au fil des siècles. Parfois des documents sont plus ou moins parlant, telle cette photographie - carte postale trouvée à l'intérieur d'un registre d'état civil...

Pas de légende sur cette photographie, pas de nom pour cette femme et l'enfant qui se tient à ses côtés, pas de tampon de la poste pour indiquer la date d'envoi... Il faut donc lire la correspondance au verso pour commencer l'enquête...

On y lit le texte suivant : 

Cher frère et chère sœur,

Nous sommes très surpris de ne pas recevoir de vos nouvelles, voilà déjà un bon moment que nous vous avons écrit et nous n’avons pas eu de réponse. Nous sommes en bonne santé tous les trois et nous espérons que la présente vous trouvera de même.

Nous vous embrassons de tout cœur,
Lucien, Blanche et Marcel.

Je veux te montrer mon petit Marcel et le petit cheval. A[s] tu une écurie ?

La carte est adressée à : 

Monsieur et Madame Gaston Dubord, Frenelles Boisemont par Ecouis

Grâce aux archives mises en ligne par les archives départementales, ici de l'Eure et de la Seine Maritime, il est possible d'identifier plus précisément les expéditeurs et destinataires de cette carte postale tout droit sortie des premières années du XXe siècle. 

Les listes des recensements de Boisemont disponibles sur Internet vont nous permettre dans un premier temps d'en savoir un peu plus sur Gaston Dubord ou Dubort. On voit ainsi dans le recensement de 1911 : 

Recensement Boisemont 1911 (c) Archives Départementales de l'Eure

Gaston Dubord, "né en 1887 à Bosquentin", y apparaît comme vivant seul et employé comme domestique par M. Hubin. Monsieur Victor Hubin (1860-1938), immigrant belge né en 1860 dans le Hainaut et naturalisé français, habite au hameau de Frenelles à Corny, de l'autre côté de la route de Paris à Rouen cette fois. Il est entrepreneur de battage. Il devient adjoint au maire du village de Corny en 1922 et le restera jusqu'à sa mort le 31 octobre 1938. 

Les recensements étaient réalisés tous les 5 ans, mais furent interrompus à cette époque par la première guerre mondiale. Il faut donc attendre le recensement de 1921, après la guerre, pour retrouver Gaston Dubort à Frenelles Boisemont : 

Recensement Boisemont 1921 (c) Archives Départementales de l'Eure

Cette fois, la commune de naissance indiquée est Bracquetuit, et Gaston n'est plus domestique mais chauffeur. Le nom de son employeur n'est pas indiqué, mais on le retrouve au recensement de 1926 ; c'est bien Victor Hubin dont il est le chauffeur, ce qui peut surprendre vu la taille de la voiture que ce dernier possède dans les années 1920 (elle figure au registre fiscal des véhicules à moteur de Corny en 1922) : une petite voiture 2 places appelée Zèbre et qui connut un grand succès commercial à sa sortie en 1915. 

Voiture "Zèbre" (c) http://mini.43.free.fr/lezebre.html

La nouvelle profession vient peur-être de sa condition physique, car Gaston Dubort a été blessé à la guerre. Grâce aux archives du département de Seine Maritime, on peut consulter sa fiche militaire. Ses blessures de guerre y sont notées, et on apprend ainsi qu'il fut intoxiqué au gaz à Verdun, et blessé aux deux mains par balle et par éclats d'obus ("E. O.") : 

Fiche militaire de Gaston Dubort, détail (c) Archives Départementales de Seine Maritime

Sa fiche militaire nous confirme aussi qu'il est né à Bracquetuit (et non Bosquentin comme indiqué par erreur sur le recensement de Boisemont en 1911) en Seine Maritime, le 14 février 1887. En consultant les archives de l'état civil de cette localité sur le site des Archives Départementales de Seine Maritime, on trouve en effet son acte de naissance où le prénom Gaston est absent. Sur cet acte, on apprend qu'il épouse le 24 avril 1943 Franceline Florentine Quesnel ; il a alors 56 ans. Une dernière note dans la marge indique qu'il est décédé à Boisemont le 17 mars 1966. 

Dans la mesure où la carte qui nous intéresse est adressée à Monsieur et Madame Dubort, et qu'à l'évidence elle est très antérieure à l'année 1943 et remonte plutôt au début du siècle, Gaston Dubort a du être marié une première fois... Le report des actes sur les registres d'Etat civil étant très aléatoire, il ne serait pas surprenant qu'un premier mariage n'ai pas été ajouté à son acte de naissance. La recherche "Gaston Dubort" sur le site Geneanet (https://www.geneanet.org/) donne en effet un résultat renvoyant vers un acte de mariage entre Gaston Albert Augustin né le 14 février 1887 à Bracquetuit (Augustin au lieu de Benjamin est sans doute une erreur de l'officier d'état civil) et Émilienne Léontine Victoire Courteaux, née à Nojeon le Sec (aujourd'hui Nojeon en Vexin) le 24 octobre 1881. On ignore combien de temps cette union dura, mais Émilienne Dubort n'est présente dans aucun des registres de recensement de Boisement. Son acte de naissance ne mentionne pas son mariage, seul son décès le 15 mars 1960 y est reporté. En revanche, les recensements de Boisemont nous en disent plus sur la situation maritale de Gaston Dubort, qui n'apparaît plus seul en 1931, mais avec dans son foyer Franceline Quesnel, "concubine" et la petite Madeleine, fille du couple née en 1927. Dans le recensement de 1936, on retrouvera le foyer agrandi avec un fils, Albert, né en 1934 :

Recensement Boisemont 1921 (c) Archives Départementales de l'Eure

Nous savons maintenant tout ce que nous pouvons savoir sur Gaston Dubort, le destinataire de cette carte postale. Qu'en est-il des expéditeurs ? La mention "Cher frère, chère sœur" laisse penser que Lucien est le frère de Gaston, ou Blanche la sœur d’Émilienne... C'est ici encore une fois le site Geneanet qui va nous apprendre qu’Émilienne a une sœur cadette, née en 1885, et qui a épousé à Saint-Aubin-lès-Elbeuf en 1907 un certain Lucien Octave Druel, né le 11 février 1882. Les archives en ligne de la commune de Saint-Aubin-lès-Elbeuf s'arrêtent malheureusement en 1902, et il n'est pas possible de connaître la descendance du couple. Toutefois, la fiche militaire de Lucien Druel, qui contient ses adresses successives, d'une part, et les recensements accessibles en ligne, d'autre part, nous permettent d'en savoir plus sur le ménage Druel-Courteaux, que l'on retrouve au 59 rue du Neubourg à Elbeuf en 1921 : 

Recensement Elbeuf, 1921 (c) Archives Départementales de Seine Maritime

puis à Saint-Pierre-Lès-Elbeuf en 1926 : 

Recensement Saint-Pierre-lès-Elbeuf, 1926 (c) Archives Départementales de Seine Maritime

On apprend grâce à ces archives que le petit Marcel est né en 1910, la photographie peut donc être datée de 1912 ou 1913 ; il est apprenti électricien en 1926, à l'âge de 16 ans. Lucien Druel, quant à lui, est ouvrier imprimeur à l'imprimerie Allain et Cie, il est peut-être présent sur cette carte postale ancienne ci-dessous. Enfin Blanche Druel est "soigneuse" pour un employeur appelé Mazurel. Il pourrait peut-être s'agir des établissements de bonneterie Masurel qui s'installent près d'Elbeuf entre les deux guerres, et il faudrait alors lire soyeuse et non soigneuse ?...

Carte postale ancienne de l'Imprimerie Allain, [1920], (c) Delcampe.net

Ce long article pour une simple photographie d'une femme inconnue et son enfant témoigne de la richesse des archives disponibles en ligne et qui permettent, à partir de très peu d'éléments, de retrouver une multitude d'informations sur ces inconnus... qui n'en sont plus tout à fait désormais.

dimanche 19 mai 2024

Merci !

Merci à tous ceux et toutes celles qui nous ont rejoint si nombreux samedi soir pour un beau moment de mémoire et de convivialité autour de l'histoire de notre village et des vieilles pierres de notre église !

Toute l'équipe de l'AALEC vous remercie pour votre participation à cet évènement et vous dit à bientôt pour de prochaines animations !




mardi 14 mai 2024

Samedi 18 mai 2024 - 20h30 devant l'église - Corny en lumières

Nous vous donnons rendez-vous ce samedi 18 mai à partir de 20h30 pour un son et lumières autour de la libération du village de Corny devant l'église. 

L'exposition "Corny, un village pendant l'occupation" sera présentée dans l'église dès 20h30, et à partir du coucher du soleil, une animation se tiendra autour de l'église. Au programme, un récit des grandes étapes de la guerre à Corny, avec chansons et sons radios de l'époque, le tout illustré par une projection de photographies et documents, ainsi que par l'illumination de l'église. Des élèves de l'école de Boisemont entonneront le chant des partisans.

A l'issue de l'animation, une marche aux flambeaux sera proposée pour se rendre à l'entrée du village route de Fresne, là où entrèrent, le 29 août 1944, les blindés de la 15e division d'infanterie écossaise, et non loin du site où se réunissaient les membres du Maquis de Corny. Un verre de l'amitié sera proposé dans la salle des fêtes pour clore la soirée. 

Nous vous espérons nombreux pour participer à ce moment de mémoire !